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    KHAZNEH el-FAROUN (Trésor du Pharaon):

    Nous avons parcouru à travers le Siq plus d'1 km ponctué de haltes nombreuses qui nous ont permis d'admirer les merveilles naturelles et les sculptures gravées dans la roche... et soudain, le voilà !
     

     Ce qui rend la découverte du Khazneh si émouvante, c'est qu'il apparaît petit à petit dans l'interstice des hauts rochers... d'aucuns disent "comme une femme qui se dévoile peu à peu..." Bon, bien sûr je suis moins sensible que certains à cette comparaison, il n'empêche...  

    L'approche du mythique monument de grès rose illuminé par le soleil en cette fin de matinée a un côté "mise en scène" ma foi très réussi et l'émotion est au rendez-vous...
     J'avoue pour ma part que ce moment était tellement fort que je suis revenue sur mes pas pour le revivre une deuxième fois, sans prendre de photos, juste pour le plaisir de l'instant...   

    Le Kazhneh est le premier monument de la ville que l'on découvre à la fin du Siq et c'est vraiment un chef-d'oeuvre d'harmonie et de raffinement ...

     Comme on peut le voir en comparant avec la taille des touristes, la façade est colossale (28 m de large sur 40 de haut) Son exceptionnel état de conservation est dû au fait qu'elle est profondément encaissée dans le flanc de la falaise qui la protège de l'érosion des agents atmosphériques.
    Presque toujours ombragé par les hautes parois rocheuses qui l'entourent, c'est vers 11h du matin que le Khazneh reçoit pleinement la lumière du soleil... et comme on a un guide super pro, il est pile 11h ! Merci Dharar !

     

                      Pour une vue panoramique à 360° sur le Khazneh, cliquer ici et attendre 
                     quelques secondes le téléchargement.

     

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    La façade est constitué de 2 étages : le supérieur est décoré de figures féminines identifiées comme étant des Amazones. Le premier niveau est constitué d'un portique de 6 colonnes corinthiennes.
    D'autres sculptures représenteraient des figures de la mythologie égyptienne, notamment Isis (souvent identifiée à el-'Uzza)... ce qui réflète bien le syncrétisme de la religion nabatéenne influencée par de nombreuses autres croyances, et laisse penser que des architectes égyptiens ont participé à la construction du Khasneh.

    Le nom "Trésor du Pharaon" prend son origine dans la conviction des tribus bédouines qu'un pharaon avait caché un trésor dans l'urne qui couronne la façade (d'où les nombreux trous de projectiles qui abîment la partie supérieure du monument.) Malheureusement les nouvelles technologies au laser ont prouvé qu'il n'en était rien...

    En fait on pense aujourd'hui que le Trésor a été le tombeau du roi Arétas III (et non Franklin), probablement pendant le 1er siècle av. J-C.

    Si la façade est richement décorée, l'intérieur, par contre, est caractérisé par une grande simplicité.

                                                                Ci-dessus une des portes latérales.

    Cela dit, pas besoin de décorations, de sculptures ou de tapisseries à l'intérieur quand les couleurs de la roche sont si incroyables !

    Pour voir la déesse el-'Uzza , cliquer Petra-Tr-sor-El--Uzza.jpg  ici  et accompagné de celui qu'elle usa Petra-Tr-sor-dieux-nabat-ens.jpg ici

     


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     LA VOIE DES FACADES :

    Nous réussissons à nous arracher à la contemplation du Khazneh pour nous diriger vers les tombeaux royaux de la ville basse en empruntant la Rue aux Façades bordée de hautes falaises creusées de tombeaux rupestres.
    Ces monuments sont caractérisés par leur hauteur : d'inspiration assyrienne, on les appelle "tombeaux en forme de tour". La façade est très simple : seule la partie supérieure est décorée de canelures et de merlons en gradins. Autrefois, ils étaient couverts d'un revêtement peint en jaune, rouge et bleu.

                                                        Tombeau et maisons troglodytes

    La gorge du Wadi Moussa s'ouvre sur une large vallée : c'est là qu'on découvre le théâtre qui pouvait contenir de 6 à 8000 spectateurs. La partie en gradins est entièrement creusée dans le roc.
    Le théâtre a été abandonné à la suite du tremblement de terre de 363 qui entraîna l'effondrement de la scène.
    Pour voir la reconstitution du théâtre à l'époque des Nabatéens, cliquer Petra-th--tre-reconstitu-.jpg ici

    Les habitations rupestres étaient décorées de stucs et de fresques... ici je ne suis pas sûre que le rideau date de l'époque nabatéenne ! Il faut dire que les bédouins installés à Pétra se sont reconvertis en vendeurs de pacotilles, beaucoup logent donc toujours sur place.

     




















                                                       Et toujours des couleurs extraordinaires...


    LES TOMBEAUX ROYAUX:

    Sur le versant occidental du Djebel el-Khubtah s'aligne un groupe de tombes monumentales désignées sous le nom de Tombes Royales. Toutefois aucun document n'a prouvé l' hypothèse que ces tombeaux soient ceux de rois nabatéens si ce n'est la dimension et la décoration élaborée de ces bâtiments.
     
    Le Tombeau à l'Urne prend son nom du grand vase qui couronne son fronton. Il a été transformé en église chrétienne à milieu du Ve siècle.

    Nous avons gravi les marches pour aller admirer l'intérieur de ce tombeau. Les niches datent de l'époque byzantine.


     
     








         

      

    Pour décorer les murs, les Nabatéens les griffaient 
    de façon régulière. A droite, un détail du mur des
    coursives latérales.


                                                           La très belle façade du tombeau à l'Urne
                                        
                              Quand je vous disais que la population bédouine avait investi les lieux !

            Là, on ne sait plus si les sculptures de la roche sont naturelles ou réalisées par l'homme...

    A gauche du Tombeau à l'Urne se trouve le Tombeau de la Soie appelé aussi Tombeau Bigarré du fait des magnifiques couches colorées qui caractérisent la roche dans laquelle est taillée sa façade.

    Plus au nord se dresse le monumental Tombeau Corinthien qui prend son nom du style de ses chapiteaux floraux. Sa façade ressemble beaucoup à celle du Khazneh mais il est en très mauvais état de conservation à cause de son exposition aux intempéries.
    Mais comme je suis gentille, je vous mets la reconstitution de ce tombeau à l'époque nabatéenne... vous en avez de la chance ! Voir Petra-Tombeau-corinthien-reconstitu-.jpg ici

    A sa gauche, se trouve le Tombeau Palais, appelé ainsi parce qu'il ressemble aux demeures des souverains héllénistiques. C'est vraisemblablement la plus récente des Tombes Royales.
    Pour voir la reconstitution du Tombeau Palais, cliquer Petra-Tombeau-palais-reconstitu-.jpg ici

                                                  Vue panoramique sur les Tombes Royales


    LA RUE AUX COLONNADES:


    Cette partie de la ville basse a été construite au IIe siècle après J-C. et la rue aux colonnades rappelle le Cardo Maximus de Jerash en moins bien conservée : bordée de monuments romains aujourd'hui en ruines (Temples, Nymphée, Porte en arc...) et pavée de plaques de marbre et calcaire, l'absence de sillons sur le pavage indique toutefois qu'elle n'était pas destinée à la circulation de véhicules mais avait surtout un caractère cérémonial.

                                     L'autre différence avec Jerash c'est la couleur rose du grès !

    Les ruines de l'immense Temple Sud qui a la particularité de comporter un théâtre dans son enceinte. C'est le sanctuaire le plus vaste jusqu'à présent découvert à Pétra (7500 m2).

    Petites bestioles machouilleuses jordaniennes ayant l'habitude de toiser les touristes avec l'air hautain de celles "qui en ont vu d'autres"...
    Au loin vous pouvez apercevoir les ruines de la Porte du Temenos, pour en voir la reconstitution cliquer Petra-Porte-du-Temenos.jpg ici












     

    A l'extrémité de la rue à colonnades, le Qasr el-Bin (château de la princesse) est le seul bâtiment nabatéen non pas creusé dans la roche mais construit à l'aide de massifs blocs de pierre. Il a pris abusivement le nom de château mais en fait il s'agissait d'un temple, vraisemblablement en l'honneur de Dushara..
     


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    Le Djebel ed-Deir

    Après le Siq, le Trésor, les tombeaux royaux et la voie romaine, il nous reste encore une merveille à découvrir, mais celle-là... il faut se la gagner ! Plus de 380 marches taillées dans la pierre à gravir pour atteindre le Deir (Monastère), et ce sur la digestion du début d'après-midi et en plein soleil  ! Mais nous  ne sommes pas venus jusqu'ici pour nous décourager au dernier moment... Alors nous oublions tout : la chaleur, la fatigue, le vertige, le copieux repas de midi, les pieds qui crient "au secours", la soif, les sacs pleins de vestes inutiles... et nous partons à l'assaut du Djebel ed-Deir.





















                                                    Avant d'entamer la montée, ça frime dur...

                                                                      Après, ça rigole moins !

                         Heureusement les paysages sont spectaculaires... et parfois c'est presque plat !  

                                         
    Et bien non, ce ne sont pas les vestiges d'une sculpture !










    Bon, j'avoue que certains arbres rares mais bienvenus nous ont servi de prétexte pour des haltes ombragées... voir Les-380-marches---Petra.jpg ici


     
    Après 45 minutes de grimpette (cliquer Petra-Lawrence-mont-e-3.jpg ici), le chemin débouche enfin sur une vaste esplanade au fond de laquelle apparaît le monumental temple du Deir. Sa façade, sculptée dans le grés jaune d'une épaule rocheuse, est colossale et très équilibrée (47 m de large sur 45 m de haut) et son style rappelle le Khazneh sauf que le Deir n'est pas un tombeau mais un lieu de culte. D'ailleurs son nom signifie "Monastère" ou "Couvent":  en effet, des moines ont vécu ici de l'époque byzantine jusqu'au XIIIe siècle.

                                                         Il faut bien prouver qu'on y était !
                      
    Mais une fois arrivés là, on s'aperçoit que ce n'est pas terminé... il est encore possible de grimper une quarantaine de marches pour aller admirer le monument d'en haut... alors au diable les varices !

                                     Encore de très belles décorations en montant... mais taguées !
                                     Il y a des claques qui se perdent.... 

    Ah ben, oui, d'accord... on se croirait dans la lithographie de Davids Roberts que vous pouvez voir Petra-Deir-lithographie.jpg ici ... On ne regrette plus d'être exténués maintenant ! D'ailleurs, je trouve que je n'ai pas du tout l'air exténuée pour une vieille... la preuve  Petra-M-a-Deir.jpg ici

    On pensait en avoir fini pour la journée avec les merveilles et voilà que de l'autre côté du sommet du Djebel ed-Deir, la vue est tout aussi spectaculaire ! On surplombe le Wadi Araba qui se trouve sur la frontière naturelle entre la Jordanie et la Palestine et, après les couleurs bigarrées de la cité de Petra, la découverte de ces montagnes noires a quelque chose d'irréel... On n'arrête pas de répéter : "-Mais que c'est beau..." On a du mal à y croire !

    Pour voir Léonardo Di Caprio dans "Je suis le roi du monde", cliquer
    Petra-L-onardo-b.jpg  ici
     










     

    On pourra pas dire qu'on n'était pas prévenus !



    Bon, pour vous prouver qu'on a vraiment grimpé jusqu'en haut (nous... et Michèle qui a pris la photo !), une petite dernière avant de redescendre...


    L'avantage, en fin de journée, c'est que la plupart des groupes de touristes sont déjà repartis... aussi on peut faire les mêmes photos qu'à l'aller mais sans personne dessus ! En plus, les monuments étant orientés à l'ouest, la lumière est parfaite... d'où les 274 photos prises en une journée...

                                                     Quel extraordinaire état de conservation...

                           Bon, c'est pas tout mais il faut les redescendre les 380 et quelques marches !












    Pétra est la traduction grecque de Séla qui en Hébreu signifie "Roche". Par contre les nabatéens la désignait sous le nom de Reqem.

     

    MYTHIQUE JORDANIE : Pétra - Ed Deir         Petit bout de chou poussiéreux ayant oublié d'aller à l'école (ou faisant ses devoirs ?....)

     

    MYTHIQUE JORDANIE : Pétra - Ed Deir                                                 Véhicule bédouin garé pour la nuit

                                                 
    Les Tombes Royales sont toujours là !
                                                Et Indiana Jones aussi... la preuve  Petra-Tombes-Royales-pano-Lui.jpg ic
    i

     

                                                    

    Retour comme on est venu, par le Siq... évidemment on est obligé de repasser devant le Khasneh et de se ré-extasier en le mitraillant à nouveau jusqu'à ce qu'il nous soit à nouveau caché par les hautes falaises..























                                                                                        Mais oui, je sais aussi faire des photos d'art... 
                                                                                            enfin, mon logiciel sait!

    Le soir, à l'hôtel, c'est dans la piscine surchauffée qu'on soignera nos muscles tétanisés et nos pieds endoloris... heureusement demain, c'est repos... enfin c'est Jeep dans le désert... finalement, il vaut mieux bien dormir cette nuit !
                                                                                   

     


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    Pour voir la carte de notre circuit, cliquer
    circuit-Jordanie.jpg ici
           
                 

            
       




    Nous quittons Pétra, la ville rose (comme Toulouse... je ne suis pas dépaysée finalement !) pour le désert du Wadi Rum dont voici un petit aperçu...

                  Bon, ça manque de cinémas et de supermarchés mais ce n'est pas mal quand même...

    Mais auparavant nous faisons une petite halte à Beidha, situé à une douzaine de kms au nord de Pétra. 

    BEIDHA, la petite Pétra :
    Encaissée au fond d'une dépression naturelle, entourée d'infranchissables montagnes, Pétra était difficile d'accès pour les caravanes : c'est pourquoi, aux alentours, de petits villages aux allures de comptoirs commerciaux se sont développés en copiant l'urbanisme de la capitale.

    MYTHIQUE JORDANIE : Beidha et le Wadi Rum



    Regardez attentivement (mettez vos lunettes, quoi) et vous trouverez les constructions rupestres au fond des vallées...



    Bon, je suis vraiment désolée pour ceux qui n'ont pas (encore) fait ce voyage... mais à nouveau les paysages sont superbes !

    D'ailleurs on retrouve les mêmes hôtels 4 étoiles qu'à Wadi-Al-Mujib  mais cette fois avec piscine extérieure et local technique apparent...

                                                                  Tiens !? Un éléphant ...



    Beidha aurait été construit il y a plus de 10 000 ans et ferait partie de la liste des plus vieux villages du monde : les archéologues sont en train d'y effectuer des fouilles qui leur permettraient d'étudier les débuts de l'espèce humaine sur le sol jordanien... le chantier est interdit au public et, bien sûr, notre guide nous y a conduits illico...

     

      Comme partout sur les sites touristiques, des enfants
      Bédouins vendent des bijoux de pacotilles ou des
      pierres colorées ramassées sur le site. Cette petite fille
      avait un regard particulièrement triste....
     














           
    Mais bon... avec la promesse d'un peu d'argent des touristes et la pression de leurs parents, la joie de vivre revient... tout à fait naturellement... (et moi je me suis bien amusée avec mon logiciel...)

    Et là où l'on a une famille bédouine, on trouve obligatoirement un troupeau de chèvres... sans oublier le vieux bouc et les chevreaux... voir Beidha-chevreaux-b.jpg ici (désolée Laurent, la comparaison n'est pas de moi... mais j'ai bien aimé !)

                         Y'a même la Belle au Bois Dormant jordanienne en train de filer sa quenouille...

                                             Tombeau situé à l'entrée de la ville de Beidha.

    Le site n'est pas aussi grandiose que Pétra mais les monuments et les maisons rupestres sont très bien conservés.













      En grimpant les escaliers du "Painted Triclinium", on peut même aller admirer dans une ancienne salle à manger (un resto ?) les vestiges d'une fresque datant du 1er siècle après JC, ce qui est très rare. Elle représente Cupidon en train de charmer les demoiselles avec son pipeau... (de nos jours, ça ne marche plus, il faut au moins la guitare électrique !)

                                Un escalier qui ne mène nulle part... quels farceurs ces Nabatéens !

    Nous quittons Beidha : arrêt dans une bourgade pour récupérer le pique-nique prévu au programme de la journée, repas on ne peut plus frugal (certains d'entre nous n'ont même rien eu entre les 2 pains de leur sandwich !), heureusement agrémenté de pâtisseries et de beignets de pois chiches achetés par Dharar (avec les sous de notre pourboire...) et d'un peu de Raki gentiment partagé par Maurice.

    Mais personne ne se plaint : le décor du restaurant est magnifique ! (même avec un premier plan, la preuve Beidha-Lui-sur-route-de-Wadi-Rum.jpg  ici )


    Wadi Rum, le désert rouge :
    Situées le long d'une faille tectonique qui a créé les hauts djebels de ce désert, les vallées de sable du Wadi Rum se trouvent à 1000m au-dessus du niveau de la mer, les températures y sont donc relativement fraîches.
    D'autant plus que, pour nous, le temps s'est gâté en cours de journée, et c'est avec appréhension que nous approchons des paysages lunaires du Wadi Rum... en effet un fort vent s'est levé et, à travers les fenêtres du car, nous pouvons apercevoir au loin les minis tornades de sable qui progressivement nous enlèvent toute visibilité ... le silence s'est fait dans les rangs car nous commençons à redouter la promenade en jeep !


                                  


    Heureusement, une fois arrivés, on s'aperçoit que ces phénomènes sont très localisés et puis ce n'est pas une tempête de sable qui va décourager de braves aventuriers comme nous ! (euh, ce n'est pas un pneu crevé que je vois à droite de la photo, au moins ?)

    Alors c'est recouverts de foulards, de chapeaux et de lunettes que nous prenons courageusement place à l'arrière, dans la benne, et le convoi s'ébranle en nous brinqueballant comme des sacs de pomme de terre (nouvelles, bien sûr, pas celles qui ont la peau rugueuse et fripée...) Pas question de voyager à l'intérieur malgré le sable qui pénètre dans notre corps, on a des photos à prendre ! (un peu risqué pour les apn, mais bon...)

    Cette photo est floue (un rebond de la Jeep malvenu...) mais je la mets quand même parce que j'aime sa composition... elle serait parfaite pour un tableau ! (une suggestion pour les talentueux aquarellistes qui lisent mon reportage et qui habitent Antibes...)

    Arrêt dans un endroit (un peu) protégé du vent... nous n'avons jamais vu de sable aussi rouge. Dharar nous invite à grimper la dune... euh, non merci, sans façons !

    Les photos sont déjà très belles d'en bas.... et nous avons assez marché hier ! D'ailleurs, vous pouvez voir les Aventuriers de la Marche perdue Wadi-Rum-Nous.jpg ici

                                         Certaines en profitent pour parodier Lawrence d'Arabie...

                                            ... que nous ne tarderons pas à croiser, d'ailleurs !

    Nous continuons notre épopée secouée... (nous sommes dans le véhicule du chef du convoi, et il ne craint pas la vitesse... même si on a failli crever en passant sur un rocher !)













      pour aller admirer des inscriptions rupestres qui remontent à plus de 2000 ans, nabatéennes puis arabes, près de la source d'al-Shallaleh. Car la "Vallée de la lune" a été habitée dès la Préhistoire grâce aux ressources en eau d'une immense nappe phréatique souterraine. C'est en fait la terre d'origine des Bédouins qui nous servent aujourd'hui de chauffeurs et qui nous accueillerons ce soir sous la tente pour un dîner "typique" (c'est à dire, typiquement touristique.)

    En guise d'avant-goût, nous allons prendre le thé à l'entrée du "Siq de Lawrence". Dharar écrase devant nous des petits amas de roche rouge qui se transforment en poudre, et nous explique que c'est avec ce minéral qu'on fait la "Terracota "... aussitôt, razzia de cailloux rouges par les femelles du groupe ! (moi j'en ai rapporté tout un sac que notre chauffeur est allé remplir spécialement à la source en courant, la robe remontée jusqu'aux genoux.... c'était folklo et super sympa !)

      Portrait gravé de Lawrence d'Arabie
    La légende rapporte que
    D.H. Lawrence a traversé ce désert pour aller prendre Aqaba... Or même si  l'officier et écrivain britannique a fait connaître le Wadi Rum aux occidentaux, la mythologie a beaucoup exagéré sa relation avec la région... ainsi, aujourd'hui, beaucoup de sites portent son nom (puits de Lawrence, château) mais sans justification historique... En fait, c'est le film de David Lean, tourné en 1962 en grande partie dans ce décor, qui a fait la renommée du Wadi Rum.


    Superbe témoignage rupestre de la visite du Wadi Rum par le chef indien Cochise dans les années 30 (ben non, faut pas croire tout ce que j'écris !)




                   
    Retour vers le campement, les différences de couleur du sable sont extraordinaires...

                                           Nous voilà prêts pour attendre le coucher du soleil...

                            On apprécie pleinement ce moment de sérénité et de dépaysement total

                                                     Je vous laisse en profiter vous aussi !

    Pour voir Pib d'Arabie et sa troupe de Bédouins en route pour Aqaba, cliquer Wadi-Rum-D-sert-Caravane-2.jpg ici 

                  J'ai fait 46 photos de ce coucher de soleil... rassurez-vous, je ne les mettrai pas toutes !


                                                                  Mais c'est dur de choisir...

                       D'autant plus que les couleurs changent au fur et à mesure que le soleil descend...

                                                                     C'était trop bien !














    Le soir, repas trop cuit, puis danses bédouines autour du feu...  fiesta un peu écourtée par l'appel des troupes pour un départ précipité : il nous reste encore de la route à faire pour rejoindre Aqaba...
    Pourtant notre chauffeur (au 1er plan) s'amusait drôlement bien !












    Arrivée tardive à Aqaba... immense chambre et superbe vue !





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    Pour voir la carte d'Aqaba, cliquer
    Carte-Aqaba009.jpg ici




    Aqaba, ancienne Ayla :
    Aqaba est la troisième agglomération du pays. Elle a été rattachée au royaume de Transjordanie après sa prise aux Turcs par Lawrence d'Arabie.
    C'est la seule fenêtre maritime de la Jordanie : en 1965, le roi Hussein échanga avec l'Arabie Saoudite 6 000 km² en Jordanie centrale contre 12 kilomètres de côte au sud d'Aqaba, ce qui permit l'extension du port. Ainsi, la côte jordanienne longeant la mer Rouge est très peu étendue (une vingtaine de kms entre Aqaba et l'Arabie Saoudite). Mais c'est suffisant pour faire d'Aqaba un haut lieu touristique grâce aux magnifiques fonds marins de la Mer Rouge : passer une journée à Aqaba sans faire de plongée, ce serait comme visiter Petra sans aller voir le Khasneh ! Et pas besoin de matériel perfectionné : un simple masque suffit...

                                                                
    Le Port d'Aqaba
    En blanc : Le Ponant, luxueux voilier français notamment célèbre pour avoir été arraisonné par des pirates en 2008 au large des eaux territoriales de la Somalie...

    Le long de la promenade du bord de mer, de nombreuses parcelles de jardins privatifs où les jordaniens peuvent cultiver des légumes (dont d'énormes radis).


    Nous tentons d'aller voir le film "L'expérience Jordanienne" (la Jordanie vue du ciel) dans une vaste complexe hôtelier mais l'horaire de la séance ne nous convient pas... nous profitons malgré tout du très joli décor !


    Pour occuper notre journée libre, nous nous décidons tout d'abord pour une promenade de 2 heures dans un bateau à fond de verre afin d'admirer les fonds marins...


    Très décevant, le verre est en très mauvais état, les couleurs sont dénaturées, on ne voit aucun poisson mais par contre on peut s'extasier devant les nombreux détritus...













    Devant notre déception et pour occuper le temps, notre pilote nous approchera très près de la côte Israëlienne (seulement 45 mn en voiture séparent Aqaba de la station balnéaire d'Eilat)

    Où l'on peut voir que les hommes se baignent en maillot et les femmes toute habillées... Aqaba est une ville très conservatrice.

    L'après-midi, un petit groupe d'entre nous se laisse tenter par la baignade sur la plage publique gratuite. Nous y faisons sensation, je ne peux pas me déplacer sans que des hommes ou des femmes me demandent de poser pour une photo avec leur famille... Je pensais être décente avec mon maillot de bain une pièce et mon paréo, mais malheureusement je pense que le décolleté n'était vraiment pas aux normes locales...



    Difficile de se baigner sans chaussures : les massifs coraliens arrivent jusqu'à la plage et sont envahis d'oursins diadèmes...
    Les baigneurs nous accueillent dans l'eau avec beaucoup de sollicitude pour nous préserver en nous signalant les dangers, et l'un d'entre eux nous propose même de nous prêter son masque et son tuba...
    Et là, c'est la révélation ! En fait, à deux mètres seulement de la plage, on est dans un aquarium géant !

    Je m'empresse illico d'aller louer le matériel de "snorkelling" et je passe le reste de l'après-midi à m'extasier comme une gosse en poussant des cris d'étonnement, des "Oh !" des "Ah !" des "C'est génial..." bon je prête de temps en temps aux autres quand même !

    Je n'ai pas pu prendre de photos (un appel à sponsors : je n'ai pas de boîtier étanche pour mon Panasonic T5...) mais voici quand même ci-dessous exactement ce que nous avons vu...


     
























































    Celui de droite, je suis passée plusieurs fois au même endroit sans le voir... exactement de la couleur des rochers !
    Avec un faible pour la rascasse volante ou poisson lion... super gracieux !

     


    En fin d'après midi, nous sortons en groupe faire le tour des souks d'Aqaba
    Une des spécialités de l'artisanat jordanien : les flacons remplis de sables colorés


    La caverne d'Ali Baba mais sans mot de passe


    La mode pour les femmes...                                                                        ... et pour les hommes !


    ça c'est très beau mais trop cher pour moi... et puis pour faire le lapin dans la salle de jeux... pas pratique !

    Bien sûr, avant de rentrer à l'hôtel, nous écumons à nouveau les commerces d'épices et les pâtisseries

    De quoi se convertir à l'Islam !

                                           

    Le lendemain, promenade jusqu'au vieux fort d'Aqaba en longeant le port avant de prendre l'avion pour la France.

    Vue de la chambre en début de matinée


    Le Fort Mamluk
     

      


    Départ pour la France avec de superbes conditions de vol qui nous offrent une très belle visibilité sur les îles grecques et italiennes (ne me demandez pas laquelle est quoi... je n'étais malheureusement pas à côté du hublot et ce sont les copains qui ont gentiment pris les photos à ma place...)

    Ci-dessus, je pense qu'il s'agit de Capri...


    Arrivée à l'aéroport de St Etienne où nos deux copines Michèle et Josiane sont illico arrêtées par la police pour ouverture des valises et déclaration éventuelles d'armes... c'est vrai qu'elles ont la tête de terroristes en puissance, comme on le voit bien sur cette photo !

    Quand je pense qu'on a fait tout le voyage en car en face de ces deux "bombes" ! On a pris de sacrés risques !

                                           

    Voilà, notre périple est terminé.
    La Jordanie est un pays d'une grande richesse historique, religieuse et architecturale mais nous a aussi proposé des paysages naturels grandioses, ce à quoi on ne s'attendait pas. Le site de Jerash a été également l'une des bonnes surprises de notre voyage, tant ce site romain est extraordinairement bien conservé.
    Nous avons trouvé les gens super gentils et très accueillants, quoique légèrement bo....liques ! Pas de sentiment d'insécurité, un pays musulman ouvert et curieux avec toutefois des progrès à faire encore quant à la condition féminine...
    C'est une destination abordable financièrement et que je conseille chaudement quel que soit l'âge ou les centres d'intérêt : et puis Petra.... c'est vraiment la merveille des merveilles... il ne faut pas quitter ce monde sans avoir vu ça "pour de vrai " !

    Comme il y a d'autres merveilles à ne pas rater sur notre bonne vieille planète, vous trouverez ici le lien de mon autre blog avec un reportage sur notre voyage dans l'ouest américain durant l'été 2009.

    A bientôt !


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