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Par Sabyplanete le 11 Avril 2010 à 17:42
Retour à San Cristobal par la moderne zone commerciale...
Les labos ont des grillages aux fenêtres pour éviter que les patients ne fuient les prises de sang...
Fondée par les espagnols en 1528, San Cristobal concentre tous les éléments d'une ville coloniale classique mais son âme reste indienne avec ses maisons basses aux tuiles romaines, ses murs aux couleurs vives et sa population vêtue de costumes traditionnels.
D'ailleurs nous croiserons à nouveau une manif pro révolutionnaire..."jamais plus un Mexique sans les indigènes"...
Nous traversons rapidement la plaza Mayor pour aller admirer le Temple de Santo Domingo et sa façade très très churrigueresque construite entre 1547 et 1560 (et rénovée en 2007).
Détail de la façade
Après une petite étape dans le musée-boutique de l'ambre (que nous reviendrons dévaliser plus tard...)
...nous poursuivons tout aussi rapidement à travers le marché indien (on aura du temps libre cet après-midi, alors Saul se dépêche de nous montrer l'essentiel avant le repas...)
Les couleurs vives prédominent dans les étals de tissus comme dans ceux des fruits !
Sans commentaires !
Miam, les mangues !
Je n'avais jamais vu autant de qualités différentes de maïs et de faillots !
Re-miam... il faut résister !
Les femmes portent la tradtionnelle jupe en laine noire...
.. qu'elles rehaussent de couleurs flashy avec moults foulards et dentelles.
La laine à l'état brut
On continue avec ce que j'appellerais en France "le marché aux cochonneries"...
Avec une place importante accordée aux cierges décorés de multiples façons...
Puis les étals de boucherie et poissonnerie avec... des crabes bleu fluo !
Après le repas, Saul et le ciel vont nous tomber dessus (je sais ce qui a méconté le premier mais pour le deuxième, je m'interroge, étant donné qu'on est en saison sèche...)
Nous revenons quand même sur la plaza Mayor où la cathédrale décline les 4 couleurs cardinales de l'univers Maya (jaune, rouge, blanc et noir)
Le syncrétisme religieux se retrouve aussi dans le mélange d'iconographie chrétienne et de motifs végétaux.
La façade baroque est façonnée comme un retable.
Maintenant les rues sont transformées en ruisseaux
Aussi, avec notre copain Jacques, nous nous empressons d'aller acheter des panamas en fibre végétales (indéformables !) pour nous protéger du soleil (parfois, il ne faut pas chercher la logique des réactions humaines...)
Le soir, à l'hôtel, nous retrouvons à la réception les vendeuses à qui nous achetons les stylos tissés personnalisés commandés le matin...
( j'ai un peu craqué pour le ptit bout ! )
... avant de partir manger des Tacos succulents dans un restaurant tenu par un... français !
ARTICLE SUIVANT : LES CASCADES DE MISOL-HA
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Par Sabyplanete le 10 Avril 2010 à 22:53
Ben oui, au départ on devait voir celles d'Agua Azul mais l'insécurité dans la région a découragé le Tour Opérateur... et on aura beau insister, notre Saul est du genre prudent : il nous fera même faire un détour qui doublera notre temps de trajet pour rejoindre Palenque puisque nous passerons par Villahermosa pour nous y rendre ! Il craignait les barrages de police par la route habituelle... ce qui ne nous empêchera pas d'être quand même arrêtés par la Guardia !
Les paysages doivent être très jolis mais difficile d'apprécier vraiment derrière les vitres roses... même Adobe Photoshop a du mal à corriger !
Bon, vous l'avez compris, on est en saison sèche...
Toujours en saison sèche...
Les mêmes arbres que les jaunes mais en rose (pour de vrai, pas à cause de la vitre...)
Arrivée à Palenque, pas de doute, on est bien chez les Mayas... La déformation cranienne était pratiquée pour les fils de chef afin, pense-t-on, de les faire ressembler au faciès du jaguar. On compressait la tête dans un moule afin de former une ligne droite entre le front et l'arête du nez sur laquelle on attachait une pierre de jade pour créer un "strabisme félin"... De plus, on pense également que la compression du cerveau permettait de développer certains sens...
Le soleil apparaît dès qu'on sort du car !
J'avais décidé de ne mettre que des photos touristico-typiques,
mais là je n'ai pas pu résister...
Après le repas, nous nous rendons aux cascades de Misol-Ha situées en plein coeur de la forêt tropicale que Saul appelle aussi "jungle".
Nous arrivons sous des trombes d'eau, on décide d'attendre dans le car que la pluie se calme un peu... et puis on se décide... tant pis, on va se baigner, donc on sera mouillés de toutes façons !
Je me suis baignée aussi mais, évidemment, moi, personne ne me prend en photo lors de mes exploits !
Ce n'est pas Agua Azul mais c'est joli quand même...
On se croirait dans un film d'Indiana Jones...
On craque pour la végétation sauvage... (rose porcelaine)
On les dirait vraiment en céramique !
Et puis sur le chemin de l'hôtel, en pleine jungle, notre chauffeur Jorge nous fait le coup de la panne...
Saul nous intime l'ordre de ne pas descendre du car : au bout d'1/4 d'heure, tout le groupe sera bien sûr dehors ! (ceux du fond commençaient à ne plus avoir d'oxygène...)
Pas rassurant le décor alentours !
Devant l'inefficacité des réparations effectuées par Jorge et Saul qui ont disparu dans le moteur, un car mexicain s'arrête pour pous porter secours... (faut dire qu'on a joué un peu les touristes paniqués... en réalité, rien que de voir la tronche de Saul suffisait à déclencher des fous-rires !)
Et nous voilà embarqués sans nos valises et notre Saul dans un véhicule puant, bruyant et brinqueballant...
On est obligés de nettoyer avant de s'asseoir...
Ce qui ne nous empêche pas de continuer à faire la fiesta !
Arrivés à l'hôtel, heureusement qu'on a nos maillots avec nous !
Le soir (après avoir finalement récupéré Saul et nos valises), on profite des jolis extérieurs
On invite des copains dans notre salle-de-bain...
Et on s'accorde un bon repas bien mérité !
PS :
Bon, je vous ai fait une blague, en fait, on a bien vu Agua Azul, d'ailleurs, j'ai pris une photo...
Ah! Ah !
ARTICLE SUIVANT : PALENQUE
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Par Sabyplanete le 9 Avril 2010 à 11:20
100 ans avant JC, Palenque n'est qu'un hameau vivant de l'agriculture au pied d'une chaîne de collines couvertes de jungle... 7 siècles plus tard, c'est une immense cité qui contrôle une vaste région qui s'étend du Nord-Chiapas aux plaines du Tabasco (fleuve à la sauce rouge piquante?)
De ses 19 souverains, le plus célèbre est le roi-prêtre Pakal le Grand (il mesurait 1m70 pour une moyenne de 1m40 à l'époque) qui a porté la ville à son apogée en ordonnant la construction de ses principaux temples et a été vénéré comme un dieu solaire après sa mort...(il faut dire que sa vie a été exceptionnellement longue (603-683) ... bref ce fut le Louis XIV des Mayas !!!!)
Mais lorsque Palenque s'effrondre au début du 9e siècle, les mayas quittent la ville pour Uxmal puis Chichen Itza... la forêt reprend ses droits et les vrais recherches sur le site ne seront entreprises qu'au 19e siècle.
De nos jours, seuls 35 édifices ont été dégagés et restaurés sur une zone de 2,5km², à savoir 10% de l'étendue couverte par la cité pendant son âge d'or... en effet, de peur d'abîmer les vestiges, les archéologues attendent les progrès technologiques qui permettront d'explorer les ruines sans avoir à les dégager de la végétation qui les recouvre car, comme à Angkor, les racines des arbres ont envahi les murs... une tombe a d'ailleurs été trouvée récemment mais personne n'y est entré tant l'édifice est fragile !
Les boutiques pour touristes ne sont, par contre, pas fragiles du tout !
Aussi, avant d'arriver sur le site, nous commençons par quelques achats...
Ces arcs sont vendus par des indiens en robe blanche, descendants directs des Mayas de Palenque...
La luxuriante végétation locale est un régal.
Comme dans les autres sites, certains temples ne portent que des numéros alors qu'à d'autres ont été attribués des noms en rapport avec les bas-reliefs qui les ornent...
Ici le temple du Crâne (voilà en zoom le pourquoi du comment...)
...qui jouxte le temple de la Reine rouge (on y a trouvé la tombe d'une femme au corps enduit de cinabre, oxyde de fer de couleur rouge... la mère de Pakal ? Difficile de répondre car on ne peut pas faire de tests ADN : les tombes étaient empoisonnées au mercure... mais heureusement elles n'étaient pas étanches, aussi aucun explorateur n'est mort !)
Le temple des Inscriptions domine la Grand Place au sommet d'une pyramide de 21m qui a été construite autour de la tombe de Pakal. Ses 9 niveaux représentent l'inframonde tandis que le temple est orné de 600 glyphes contant les faits de gloire du roi-prêtre.
En effet, ici, pas de stèle comme sur les autres sites : les écritures sont gravées sur les murs.
Saul nous réunit sur les marches du "Palacio" et je m'empresse de sortir mon petit carnet pour prendre des notes afin de me faire pardonner les nombreuses fois où je lui ai posé des questions dont il avait déjà donné la réponse, ce qui me valait à chaque fois un air condescendant et exaspéré avant la traditionnelle rebuffade "j'ai déjà répondu à ça !" Je crois que j'ai loupé la punition de peu !
Le Palais est l'édifice le plus imposant et le plus complexe du site. Il est surmonté d'une étrange tour à 4 niveaux qui servait peut-être d'observatoire astronomique.
Des galeries entourent le palais, l'une d'elles présente les restes colorés d'un bel exemple de bas-relief de stuc : il faut se dire en effet que tous ces édifices étaient recouverts de peinture rouge vif et turquoise !
Un copain du groupe fait constamment suivre avec lui des livres sur les sites visités (pour vérifier que Saul ne nous dit pas de bêtises ? En tous cas, notre guide apprécie moyennement... y'a pas que moi qui frôle la sanction !) alors j'en profite pour prendre une photo d'une reconstitution du Palacio.
Le palais tout entier est orné de gravures :
Pakal est souvent à l'honneur, avec sa haute taille
mais aussi des glyphes
notre ami Tlaloc ou une simple déco ?
Des cours intérieures entourées de galeries...
Bref, tout à fait le style mauresque !
Retour sur la Grand Place, devant le mausolée de Pakal
Saul nous explique comment les représentations de Pakal ont pu laisser libre court aux interprétations les plus farfelues...
...certains pensent en effet qu'étant donné sa taille et sa longévité exceptionnelle, il s'agissait en fait d'un extra-terrestre venu en vaisseau spatial... (un Na'vi de Pandora?)
Où l'on peut voir la taille démesurée de Pakal par rapport à ses concitoyens : 1m70... un vrai géant ! (et je ne vous parle même pas des muscles...)
Bon, pas de visite d'un site archélogique sans grimpette...
Avec Norbert, on se répartit la tâche : je fais celle du temple du Soleil et lui celle du temple de la Croix (ou inversement...) et puis je craque et je le rejoins ! Deux grimpettes pour le prix d'une, j'allais pas rater ça !
Le panorama est joli du haut des 2...
... mais la pyramide de Norbert est quand même plus haute ! (d'où la répartition initiale...)
Surtout que le temps aujourd'hui est humide et très chaud... idéal pour les ascensions !
Vue sur le Palacio et la plaine du Tabasco.
Une fois tous les grands sportifs récupérés, nous quittons le site par le sentier qui traverse la forêt où un millier de ruines attendent d'être restaurées...
... pour une ballade de 20mn qui nous permet de voir Palenque telle que
l'ont découverte les explorateurs des siècles passés...
y'a encore du boulot !
Mais le décor est bien sympa...
Dans les bouquins, ils parlent de "charme romantique"...
Pour finir, un petit tour dans le très joli musée de Palenque où nous avons le droit in extremis d'aller voir à nouveau la reconstitution de la crypte funéraire de Pakal.
Fresque gravée sur le côté du sarcophage de pierre (à gauche Pakal, au milieu "l'héritier du trône", à droite un être "surnaturel"...)
Une superbe collection d'encensoirs dont certains mesurent jusqu'à 1m15 de haut pour 65kg.
Des figurines aux traits étrangement asiatiques...
et encore des stèles et bas-reliefs
Pakal jouant aux marionnettes et tenant Guignol dans sa main ?
La très belle écriture maya était réservée à la noblesse : les glyphes ne racontent que les faits et gestes des chefs et des souverains mais ne donnent aucune information sur la vie du peuple.
Et voici une méthode véritablement syllabique : chaque glyphe représente une syllabe, associés ils forment des mots... Certains représentent des nombres ou des dates.
Maquette du Palacio...
...et représentation très colorée du site nous permettent de mieux appréhender la réalité de l'époque.
A comparer avec ma panoramique !
ARTICLE SUIVANT : DE PALENQUE A CAMPECHE
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Par Sabyplanete le 8 Avril 2010 à 20:52
Oups! Je viens de retrouver des photos de Campeche by night que j'avais rangées dans un autre dossier ! Aussi je les rajoute à la fin de l'article...
En route pour le Yucatan et le Golfe du Mexique... nous commençons par un arrêt repas...
Sympas, les clients du resto !
Celui-là m'a à l'oeil : de quoi me couper l'appétit ! (non, j'exagère...)
Miam, super bons les Miel Pops !
J'en veux moi aussi !!!!!
Comme c'est l'après-midi gastronomique de notre circuit, nouveau repas lors de l'arrêt technique... enfin pour certains du groupe qui ne résistent pas au plaisir de faire leur tacos eux-mêmes !
D'autres sont épuisés de passer l'après-midi assis dans un car...
Joli décor, comme partout...
Par contre, les villages que nous longeons sont moins luxuriants...
Puis arrivée en bord de mer au soleil couchant...
...et nouvel arrêt gastronomique ! Ben oui, il faut bien goûter le ceviche, spécialité mexicaine de cocktails de fruits de mer, pour faire honneur à la cuisine locale...
...et puis on en profite, Saul est bien luné, il accepte de nous arrêter en faisant une entorse au programme !!!
Non, non, ce n'est pas une nouvelle étape gastronomique...
C'est très youli la mer, le soir, on apprécie...
Campeche fut la première ville espagnole de la péninsule du Yucatan : elle
est spécialisée dans la déco pirate !
En effet, c'était le seul port de la région, d'où l'intérêt démesuré que lui portaient les corsaires, flibustiers et autres capitaines Jack Sparrow de l'époque... Des fortifications de 8m de haut ont donc été érigées à la fin du 17e siècle.
2 portes permettaient l'accès à la ville : la puerta de la Tierra
et celle del Mar qui présente un écusson gravé en forme de Galion.
De jolies maisons coloniales colorées rappellent la présence de riches marchands dans cet ancien port de commerce.
Le centre historique est d'autant plus joli que les bâtiments sont magnifiés par l'éclairage nocturne.
La cathédrale de la Conception, érigée au 17e siècle, est d'une architecture
baroque très harmonieuse et assez sobre... ça change !
En plus, la ville est très animée : tout autour du kiosque du Parc Central des tables ont été installées pour permettre aux joueurs invétérés (de.... loto ?) de pouvoir s'adonner à leur vice...
Ils sont tellement concentrés qu'ils ne s'aperçoivent même pas de notre présence ! (A noter que la dame à droite triche : elle prend discrètement des choses dans son sac à main habilement dissimulé sous la table !)
Par contre voilà une présence que n'ont pas ratée les messieurs de notre groupe !!!
(Miss Coup de Coeur des Miss Pays du Tacos...)
Très joli défilé destiné à présenter la toute dernière mode en matière de chemise
de nuit et robe de chambre...
Même la lune nous fait un show : son croissant s'est couché ce soir !
Cette place est une merveille, on se régale.
Nous finissons par une petite promenade en bord de mer mais le vent fort nous rapatrie rapidement dans nos chambres d'hôtel... les pirates ne seront pas de sortie ce soir !
Dommage...
PROCHAIN ARTICLE : UXMAL
5 commentaires -
Par Sabyplanete le 8 Avril 2010 à 00:09
Uxmal, c'est un site super beau, sauf que je ne m'en suis pas rendue compte sur place : c'est le jour où j'ai choisi l'option tourista ! Heureusement, j'ai quand même pris des photos : aussi, en les revoyant récemment, j'ai beaucoup apprécié la visite ... à posteriori !
Uxmal est un modèle d'architecture et de décoration Puuc. La ville dominait la région Puuc (= colline en dialecte maya) sur les plans politiques et économiques entre 750 et 1000, à la fin de l'ère classique. Vivant essentiellement de l'agriculture, elle vouait un culte prononcé à la Pluie et au Soleil comme en témoignent les nombreuses représentations de Tlaloc que les Mayas appelaient Chaac.
Nous arrivons par la Pyramide du Devin, spectaculaire par son volume et sa base curieusement ovale...
L'avantage de construire les temples du sommet des pyramides en pierre au lieu du bois c'est qu'ils résistent au temps : il sont sympas d'avoir pensé à nous les Mayas !
Alors ici, tout est fait pour nous montrer la puissance du dieu de la Pluie :
il est représenté partout !
Et de préférence avec un air très méchant...
Bouh ! Le pas beau ! Il a même les yeux en spirale, comme Kaa dans le Livre de la Jungle ! C'est pour nous hypnotiser ! (bon, vous pouvez quand même admirer au passage la finesse des décorations...)
Et je ne vous parle même pas de son nez crochu...
Nous traversons les espaces dédiés au Jeu de Pelote où des mexicains rendent à l'endroit son caractère sportif en y pratiquant avec élégance leur gymnastique quotidienne...
... pour rejoindre le Carré des Nonnes, nommé ainsi par les découvreurs européens en raison de la similitude avec les cours intérieures des cloîtres. En fait on pense aujourd'hui que cet ensemble était une école (belle cour de récré !) pour les guérisseurs, les astronomes ou les prêtres.
Quatre palais comme celui-ci entourent le patio : selon la tradition Puuc, ils font contraster la nudité des bas de mur avec la riche ornementation de la partie supérieure. Tout cela était bien évidemment recouvert de stucs aux couleurs vives.
Peu respectueux du site mais doté d'un caractère facétieux, un des copains du groupe passe son temps à faire le zouave sans craindre les foudres de Chaac... mais il essuiera très prochainement celles de Saul qui règlera ses comptes avec nous dans le car demain !!!
Nous continuons vers le complexe sud du site.
La Maison des Tortues
On voit aisément d'où lui vient ce nom...
Le Palais du Gouverneur (900 ans après JC) est unaniment reconnu comme le chef-d'oeuvre le plus abouti de l'architecture décorative Puuc. Il a subi peu de restauration car il a été découvert dans un état de conservation exceptionnel. Sa porte centrale est dirigée tous les 8 ans dans l'axe du lever de Vénus.
La frise présente deux lignes en ondulation qui symbolisent le serpent cosmique. Au centre, un roi portant une coiffure de plumes.
Très belle arche révélant la perfection dans l'agencement des pierres.
Devant l'escalier central, ce jaguar bicéphale servait de trône.
Ensuite, nous débouchons sur la Grande Pyramide ou Temple Mayor. Son temple est dédié à Chaac et aux Perroquets (symbole solaire).
Il paraît qu'on a une très belle vue sur le site d'en haut... ben moi, j'ai déjà la tête qui tourne en bas et du mal à aligner un pas devant l'autre, alors je laisse Norbert monter tout seul !!!
De toutes façons, je ne reste pas seule...
Je ne me souviens absolument pas de cette photo, alors je présume que Norbert l'a prise du haut de la pyramide !
Fin de la visite avec le complexe du Pigeonnier dont il ne reste plus que la façade ajourée. La crête dentelée projette une ombre de serpent au coucher du soleil (il faudra revenir...)
Notre repas de midi est décrit comme "typiquement maya" dans notre programme... bon, la déco du resto n'est pas particulièrement épurée !
Par contre, le repas le sera pour moi... dommage, ça avait l'air bon !(poulet "pibil" mariné avec du jus d'orange, de l'ail et des épices)
En grand connaisseur, Saul nous explique qu'il n'y a aucun remède contre la tourista : "c'est normal et il faut juste attendre que ça passe"... alors j'attends !!!!!!
Bon, il est vrai qu'il ne nous reste plus que 2 jours de voyage... enfin, en principe, parce que depuis 1 ou 2 jours filtrent des rumeurs concernant un volcan islandais au nom imprononçable qui empêcherait la circulation aérienne... pour une fois que ce n'est pas la grève ! (j'en profite, j'ai de la famille dans l'aviation civile...)
En attendant, on rigole, on se déguise, tout le monde a le moral... sauf Saul qui n'en peut plus !
ARTICLE SUIVANT : MERIDA
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